Mot-clé : chocolat

Eau froide…

Récemment, nous avons eu un petit problème avec notre système de chauffage. Nous nous en sommes rendu compte, car dans le chauffe eau, qui est lié au système de chauffage, la température avait du mal à se maintenir. Autant l’eau perdait entre 10 et 20 degrés pendant la journée, autant il a fallu quelques jours pour perdre 3 degrés dans la maison. C’est une drôle d’expérience de vérifier la température du chauffe eau avant d’aller se doucher et c’est encore pire quand l’eau est plus froide qu’attendue! Bref, j’ai eu une douche un peu, beaucoup plus froide que normale. Heureusement, une entreprise est rapidement passée pour réparer le chauffage qui avait un problème mineur.

Aujourd’hui, je vous propose des biscuits au beurre. Il est toujours étonnant du nombres de variations sur ce type de biscuits : sucre ou sucre glace, oeuf entier ou jaune d’oeuf, farine ou farine et poudre d’amandes, etc. Cette fois, la recette est tirée du livre Noël et ses friandises de Betty Bossi.

Biscuits « s » au beurre
Biscuits « s » au beurre
Pour 40 biscuits

1 tasse moins 1½ cuillère à soupe ou 200 g de beurre
  non salé, tempéré
⅔ de tasse ou 100 g de sucre glace
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
2 pincées de sel
2 oeufs
2 tasses et 2½ cuillères à soupe ou 300 g de farine

100 g (3,5 onces) de chocolat noir (facultatif)

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans un bol, crémer le beurre. Ajouter le sucre glace, l’extrait de vanille, le sel et les oeuf. Fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporer la farine. Verser une partie de la pâte dans une poche à pâtisserie munie d’une douille dentelée d’environ 1 cm (⅜ de pouce) de diamètre.

Sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin, dresser des biscuits en forme de « s » d’environ 6 cm (2⅜ pouces) de long. Répéter l’opération avec le restant de pâte.

Enfourner et cuire pendant 9 minutes. À la sortie du four, glisser les biscuits avec le papier parchemin sur une grille et les laisser totalement refroidir.

Si désiré, faire fondre le chocolat. Laisser tiédir jusqu’à ce que la température du chocolat soit la même que celle de votre corps. Vérifier la température en trempant un doigt. Tremper une ou les deux extrémités du biscuit dans le chocolat et le déposer sur une feuille de papier parchemin. Répéter l’opération avec tous les biscuits. Laisser figer le chocolat et déguster avec gourmandise. Ces biscuits se conservent jusqu’à 4 semaines dans une boîte qui ferme hermétiquement.

C’est fou ce qu’on apprécie l’eau chaude lorsqu’on en a été privée pendant quelques jours!

Chamboulement et café…

Il y a quelques matins, je prévoyais ma journée en me disant que ma matinée serait bien productive. Évidemment, les choses ne se sont pas passé comme prévues. Un petit incident est venu chambouler mes projets et j’ai poursuivi ma matinée dans la même veine. J’ai rencontré une personne qui m’a dit qu’il faudrait qu’on se retrouve pour prendre un café. Un peu plus tard, alors que je suis sérieusement en retard sur mon programme, je croise une autre personne qui me dit que nous devrions nous voir pour un café. Et bien, même si ce n’était pas ce que j’avais prévu, je n’aurais certainement pas eu ces discutions et ces rencontres si ma journée avait commencé comme anticipé. Comme quoi, les chamboulements invitent au café!

Aujourd’hui, je vous propose la recette dont j’ai eu le plus de retour dans mes paniers gourmands : des pavés à la noix de coco. J’ai pris cette recette dans le livre La pâtisserie chez soi 8 d’Oetker.

Pavés à la noix de coco
Pavés à la noix de coco
Pour 24 carrés*

Pâte
½ tasse ou 30 g de flocons de maïs nature (Corn Flakes)
3 cuillères à soupe ou 20 g de noix de coco râpée
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 180 g de beurre non salé,
  tempéré
5½ cuillères à soupe ou 70 g de sucre
1 cuillère à soupe de sucre vanillé
1 pincée de sel
¾ de tasse moins ½ cuillère à soupe ou 100 g de farine
⅔ de tasse moins 1 cuillère à soupe ou 90 g de fécule de
  froment ou de maïs
1 cuillère à soupe de cacao

Garniture
½ tasse et 2 cuillères à thé ou 180 g de miel
4½ cuillères à soupe ou 60 g de beurre non salé
1½ tasse ou 180 g de noix de coco râpée

Glaçage
2 cuillères à soupe ou 30 g de beurre non salé, tempéré**
200 g (7 onces) de chocolat blanc

Pâte
Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson ou un moule rectangulaire d’environ 20 cm par 30 cm (8 pouces par 12 pouces).

Chauffer une poêle en fonte ou en acier à blanc. Ajouter les flocons de maïs et les faire griller pendant 3 minutes en brassant continuellement. Retirer les flocons de la poêle et griller la noix de coco jusqu’à ce qu’elle commence à dorer. Retirer de la poêle et laisser refroidir. Verser dans un sac en plastique et à l’aide d’un rouleau à pâtisserie émietter finement.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, fouetter le beurre avec le sucre, le sucre vanillé et le sel. Incorporer la farine, la fécule de froment et le cacao. Ajouter les flocons de maïs et la noix de coco. Étaler la préparation sur la plaque de cuisson ou dans le moule. Enfourner et cuire pendant 20 minutes.


Garniture
Pendant que la pâte cuit, préparer la garniture. Dans une casserole, mélanger le miel et le beurre. Chauffer le mélange à feu doux en brassant régulièrement pour faire fondre le beurre. Incorporer la noix de coco et poursuivre la cuisson pendant 3 minutes en remuant continuellement. Réserver au chaud.

Verser ce mélange sur la pâte cuite et enfourner. Cuire pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que la surface soit dorée. Laisser refroidir à température ambiante.

Glaçage
Hacher le chocolat blanc et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Retirer le chocolat quand il est totalement fondu. Incorporer graduellement le beurre.

Verser le glaçage sur le pavé et étaler en une couche régulière. Laisser sécher le glaçage et découper en carré. Conserver dans un contenant qui ferme hermétiquement. Déguster avec plaisir dans les deux semaines qui suivent.

*Le nombre de portion dépendra de leur taille.
**La recette originale utilisait 6 cuillères à soupe ou 90 g de beurre. Mon glaçage a tranché et je l’ai refait en réduisant la quantité de beurre.

Et vous, est-ce qu’on vous propose souvent des cafés?

Elles sont égarées…

Elles sont attendues dans mes paniers gourmands et parfois, elles ne sont pas partagées : mes madeleines! Je ne suis pas fan de Proust, mais les madeleines, c’est toujours gourmand. Chaque année, j’essaie de les parfumer autrement. Cette fois, j’ai eu envie d’y mettre des canneberges. J’avais un peu calculer au hasard et au final, j’aurai pu en mettre davantage. Sur mes étiquettes, j’ai hésité à écrire « Madeleines au chocolat et aux canneberges égarées »!

Je vous propose donc une recette de madeleines au chocolat et aux canneberges qui ne devraient pas être égarées dans cette version. Pour la recette de base, j’utilise toujours celle de Valérie du joli blog C’est ma fournée!

Madeleines au chocolat et aux canneberges
Madeleines au chocolat et aux canneberges
Pour 18 à 21 madeleines

6½ cuillères à soupe ou 90 g de beurre non salé
2¼ cuillères à thé ou 15 g de miel
2 oeufs
5½ cuillères à soupe ou 70 g de sucre
½ tasse ou 70 g de farine
2½ cuillères à soupe ou 17 g de cacao
¾ de cuillère à thé ou 4 g de poudre à pâte ou de levure
  chimique
2 pincées de fleurs de sel
50 g (1¾ onces) de chocolat
⅓ de tasse ou 85 g de canneberges séchées

Glaçage
⅓ de tasse ou 50 g de sucre glace
2½ cuillères à thé ou 12 g de jus d’orange
1½ cuillère à thé ou 6 g d’huile végétale*

Madeleines
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre avec le miel. Quand le beurre est totalement fondu, retirer du feu et laisser tiédir. Ajouter la fleur de sel et réserver.

Hacher finement le chocolat noir et les canneberges**. Réserver.

Dans un bol, mélanger la farine, le cacao et la poudre à pâte.

Dans un autre bol, casser les oeufs. Ajouter le sucre. Fouetter le tout jusqu’à ce que le mélange palisse. Incorporer la préparation de farine, puis le beurre fondu. Incorporer le chocolat et les canneberges. Verser la pâte dans une poche à pâtisserie et bien fermer les deux extrémités. Réfrigérer pendant 12 heures.

Préchauffer le four à 240°C (465°F)*** et laisser chauffer au moins 5 minutes.

Si votre moule à madeleines est en métal, le beurrer et l’enfariner. Pocher la pâte dans les empreintes du moule. Au besoin, remettre le moule au réfrigérateur le temps que le four soit bien chaud.

Enfourner les madeleines et réduire la température du four à 150°C (300°F). Laisser cuire pendant 11 minutes.

Glaçage
Pendant que les madeleines cuisent, préparer le glaçage. Dans un bol, mélanger le sucre glace, le jus d’orange et l’huile.

Après les 11 minutes de cuisson des madeleines, les sortir du four et les badigeonner de glaçage. Enfourner de nouveau les madeleines et cuire pendant 4 minutes.

Après ce temps, sortir les madeleines du four et les laisser tiédir pendant 5 minutes. Démouler les madeleines et les placer sur le côté dans les cavités du moule pour les laisser totalement refroidir. Déguster avec gourmandise.

*J’ai utilisé une huile végétale neutre (colza, canola, tournesol, etc.), mais n’hésitez pas à essayer la recette avec de l’huile d’olive ou une autre huile de votre choix.
**Vous pouvez omettre cette étape, mais dans ce cas, il faudra remplir le moule à madeleine avec une cuillère.
***Si la température maximale de votre four est plus basse, ce n’est pas grave : utilisez la température maximale de votre four.

À votre avis, quelle pourrait être le prochain parfum?

Juste la dernière semaine…

Une amie m’a parlé d’un café dans le village où il servait un chocolat chaud au pain d’épices avec des guimauves pendant le temps des fêtes, du moins dans son souvenir. Nous nous sommes donc retrouvées pour aller boire un de ces chocolats chauds. Arrivé au café, il n’y a pas d’information sur le sujet et mon amie interroge la propriétaire pour savoir s’ils vont refaire ce chocolat chaud. La réponse a été « oui » mais seulement à partir de la semaine prochaine! Intérieurement, j’étais morte de rire : beaucoup de commerces mettent de l’avant leur proposition de Noël dès la fin novembre quand ce n’est pas plus tôt. J’ai trouvé ce contraste amusant et il faudra que j’attende une autre semaine pour découvrir ce chocolat chaud.

Pour rester dans l’esprit du temps des fêtes, je vous propose une recette de bûche roulé à la verticale aux canneberges et au chocolat. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 20, numéro 1. Ne regardez pas trop la texture de ma chantilly, je me suis rendu compte au moment de la fouetter que j’avais mis trop de crème, donc elle était moins ferme que ce qu’elle aurait dû être.

Bûche roulée à la verticale aux canneberges et au chocolat
Bûche roulée à la verticale aux canneberges et au chocolat
Pour 12 personnes

Chantilly au chocolat blanc et à la vanille
300 g (11 onces) de chocolat blanc
2½ tasses ou 625 g de crème à 35 % ou entière
2 cuillères à thé d’extrait de vanille

Garniture aux canneberges*
½ cuillère à thé de gélatine en poudre ou ½ feuille
  de gélatine (1 g)
1 cuillère à soupe d’eau
2 tasses ou 210 g de canneberges fraîches ou surgelées
¾ de tasse ou 150 g de sucre
1 cuillère à soupe de jus de citron

Génoise au chocolat
1 tasse ou 140 g de farine
⅓ de tasse ou 35 g de cacao
2 cuillères à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 pincée de sel
5 oeufs
¾ de tasse ou 150 g de sucre
¼ de tasse ou 53 g d’huile végétale

Chantilly au chocolat blanc et à la vanille
Hacher le chocolat et le déposer dans un bol.

Verser la crème et l’extrait de vanille dans une casserole et porter à ébullition. Quand la crème bout, la retirer du feu et la verser sur le chocolat blanc. Laisser reposer pendant 2 minutes.À l’aide d’un fouet mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Couvrir et réfrigérer au moins 8 heures.

Garniture aux canneberges*
Dans un bol, faire gonfler la gélatine en poudre dans 1 cuillère à soupe d’eau froide ou faire tremper les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide pendant 5 minutes.

À l’aide d’un robot culinaire muni d’une lame en « s », hacher finement les canneberges. Verser les canneberges dans une casserole avec le sucre et le jus de citron. Porter à ébullition et laisser mijoter doucement pendant 10 minutes en brassant fréquemment ou jusuq’à ce que le liquide soit évaporé. Retirer du feu et ajouter la gélatine, bien l’essorer si elle est en feuille. Verser dans un bol et laisser tiédir. Ensuite, réfrigérer jusqu’à ce que la garniture soit totalement refroidi.

Génoise au chocolat
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson d’environ 46 cm par 33 cm (18 pouces par 13 pouces).

Dans un bol, mélanger la farine, le cacao, la poudre à pâte et le sel.

Dans un autre bol, fouetter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange triple de volume, soit pendant 10 minutes. Tamiser la moitié de la préparation de farine au dessus du mélange d’oeufs. Incorporer délicatement en pliant. Incorporer l’huile puis tamiser le restant de préparation de farine. Répartir uniformément la pâte sur la plaque de cuisson. Enfourner et cuire pendant 12 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser refroidir le gâteau totalement.

Montage

Retirer le gâteau de la plaque de cuisson en le laissant sur le papier parchemin. Au besoin, égaliser les bordures du gâteau. Couper le gâteau en 3 bandes d’environ 40 cm par 10 cm (16 pouces par 4 pouces). Décoller les bandes de gâteau du papier parchemin.

Couper à 45° l’extrémité d’une des bandes de gâteau : ce sera la dernière bande à être enroulée. Réserver.

Fouetter la chantilly au chocolat blanc jusqu’à ce qu’elle forme des pics fermes. Étaler environ ¾ de tasse ou 180 ml de crème chantilly sur chaque bande de gâteau. Répartir la garniture aux canneberges sur chaque bande de gâteau en laissant une bordure libre d’environ 1 cm (½ pouce) tout le tour des bandes de gâteau.

Enrouler sur elle-même la première bande de gâteau. Enrouler la deuxième bande de gâteau autour de la première. Déposer la bûche à la verticale sur un plat de service. Poursuivre avec la dernière bande en terminant par le bout aminci pour fermer la bûche. Il est possible que le gâteau craque ou ne ferme pas totalement. Couvrir la bûche avec ¾ de tasse ou 180 ml de crème chantilly pour emprisonner les miettes de gâteau. Réfrigérer pendant 1 heure. Couvrir la bûche avec le restant de chnailly. Décorer selon l’envie : avec des éclats de chocolat, des canneberges fraîches, des branches de romarin, etc. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir. Si possible, laisser tempérer pendant 30 minutes avant de servir. Déguster avec gourmandise.

*Si vous n’avez pas de canneberges pour réaliser la garniture, remplacer la garniture par une marmelade d’orange ou pourquoi pas une confiture de cerises.

Et vous, avez-vous déjà dégusté un boisson chaude au saveur des fêtes?

Une histoire de monture…

Il y a quelques temps, j’ai remarqué que la couleur sur ma monture de lunettes s’était écalée. Comme je les ai depuis moins d’un an, j’ai été voir mon optométriste qui a confirmé un problème de fabrication et m’a fait venir une nouvelle monture d’une autre succursale. On m’informe que la nouvelle monture est arrivée et une fois au magasin, il y a un problème : la monture est la bonne, mais pas la couleur et celle-ci ne me plait pas absolument pas. Après recherche, la monture que j’ai ne se fait plus, par contre, il y a un modèle très similaire avec les verres un peu plus étroit. Comme j’adore la couleur de ma monture actuelle, j’opte pour cette option qui implique de retailler les verres. Quelques semaines plus tard, je me présente encore une fois au magasin à l’heure prévue et cette fois, la monture est impossible à trouver… au moins pendant 10 minutes. J’ai récupéré mes lunettes et encore une fois, je vais devoir repasser au magasin pour refaire ajuster la monture, en espérant que ce soit la dernière fois pour un petit bout!

Aujourd’hui, je vous propose une recette de macarons au thé chaï. J’ai fait les coques à macarons à la meringue italienne puisqu’il y avait longtemps que je n’avais pas utilisé cette méthode. Pour la ganache, je me suis basée sur une recette issue du livre Macaron de Gaëlle et Johan Crop.

Macaron au thé chaï
Macarons au thé chaï
Pour 50 macarons

Ganache au thé chaï
1 tasse ou 250 g de crème 35% ou entière
3 sachet ou 6 g de thé chaï*
170 g (6 onces) de chocolat noir
30 g (1 once) de chocolat au lait ou de chocolat blond
2 cuillères à soupe ou 30 g de beurre non salé, froid
2 pincées de cannelle moulue (facultatif)

Coques des macarons
1¼ tasse ou 150 g de poudre d’amandes
1 tasse moins 1 cuillère à soupe ou 150 g de sucre glace
¼ de tasse ou 60 g de blancs d’oeufs tempérés**
¾ de tasse ou 150 g de sucre
2½ cuillères à soupe ou 37 g d’eau
¼ de tasse ou 60 g de blancs d’oeufs tempérés
1 pincée de sel
2 gouttes de jus de citron
Colorant alimentaire en poudre ou en gel

Ganache au thé chaï
Hacher finement le chocolat noir et le chocolat au lait. Réserver dans un bol.

Verser la crème dans une casserole et chauffer sans porter à ébullition. Retirer du feu et ajouter les sachets de thé. Laisser infuser pendant 15 minutes. Retirer le thé de la crème et la porter à ébullition. Quand la crème bout, la verser sur le chocolat, puis laisser reposer pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, brasser jusqu’à ce que la ganache soit homogène. Incorporer petit à petit le beurre. Couvrir et réfrigérer pendant au moins 2 heures.

Coques des macarons
Verser la poudre d’amandes et le sucre glace dans le bol d’un robot culinaire muni d’une lame en « s ». Mixer quelques secondes pour affiner la préparation. Incorporer la première partie des blanc d’oeufs (¼ de tasse ou 60 g de blancs d’oeufs) et réserver.

Dans un chaudron, verser l’eau et le sucre. Si désiré, ajouter le colorant alimentaire. Faire bouillir jusqu’à 118°C (244°F). Quand le thermomètre indique 110°C (230°F), commencer à fouetter doucement la deuxième partie des blanc d’oeufs (¼ de tasse ou 60 g de blancs d’oeufs) avec le sel et le jus de citron à l’aide d’un robot sur socle. Augmenter progressivement la vitesse. Quand le sucre cuit a atteint 118°C (244°F), le verser en filet sur les blancs d’oeufs alors que le robot les fouette à pleine vitesse. Continuer à fouetter jusqu’à ce que la préparation soit à 40-50°C (104-122°F). La meringue doit être ferme et la consistance rappelle la guimauve (ou les marshmallow).

Verser la préparation de sucre glace et d’amandes sur la meringue. Mélanger à l’aide d’une spatule en soulevant la masse des côtés vers le centre. Arrêter de mélanger dès que la préparation forme un ruban : quand on soulève la pâte à l’aide d’une spatule, elle coule tranquillement en un flot continu et quand on arrête de brasser, les sillons laissés dans la pâte disparaissent.

Remplir une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse de 8 mm à 10 mm (⅜ de pouce) de diamètre et dresser les coques des macarons sur des plaques de cuisson recouvertes de papier parchemin. Laisser croûter les coques à température ambiante, jusqu’à ce que la surface ne colle plus au doigt.

Préchauffer le four à 150°C (300°F).

Enfourner une plaque de cuisson et cuire pendant 12 minutes. Après 8 minutes de cuisson, ouvrir la porte du four pour laisser la vapeur s’échapper et refermer aussitôt. Répéter l’opération après 11 minutes de cuisson. Après ce temps de cuisson, regarder si les coques se décollent facilement du papier parchemin, si ce n’est pas le cas prolonger la cuisson de quelques minutes. Au besoin, ajuster la température du four pour les fournées suivantes. Retirer les coques de la plaque de cuisson et les laisser tiédir avant de les décoller du papier parchemin.

Montage des macarons
Au moment de dresser les macarons, fouetter la ganache pour l’assouplir et la déposer dans une poche à pâtisserie. Garnir la moitié des coques de ganache et couvrir d’une seconde coque.

Réfrigérer les macarons de 12 à 24 heures avant de déguster.

*Vous pouvez remplacer le thé chaï par un autre thé de votre choix.
**Cette quantité correspond à environ 2 blancs d’oeufs.

Et vous, quel est le magasin que vous fréquentez régulièrement ces derniers temps?