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Prendre le grand air…

Cette semaine, il y a eu quelques belles journées et j’ai décidé d’essayer de m’occuper du jardin avec Petit-coeur. À ma grande surprise, Petit-coeur est resté à proximité et j’ai pu effectuer les tâches sans trop de difficulté. Après ce passage au grand air, je pensais qu’il serait facile de coucher Petit-coeur pour la sieste… Et bien non, Petit-coeur n’a pas fait de sieste cette journée-là! Qui a dit que le grand air aidait à dormir?

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de risotto au poulet haché et aux morilles. Une petite improvisation pour utiliser autrement du poulet haché qu’en râgù ou en boulettes.

Risotto au poulet haché et aux morilles
Risotto au poulet haché et aux morilles
Pour 3 personnes

300 g de poulet haché*
1 oignon
1 cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile végétale
⅓ de tasse ou 13 g de morilles séchées
½ tasse ou 125 g d’eau
⅔ tasse ou 140 g de riz à grain rond
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
2 tasses ou 500 g de bouillon de légumes ou de poulet
3 cuillères à soupe de crème à cuisson ou entière
Sel et poivre

Déposer les morilles dans un verre et verser l’eau dessus. Déposer un objet plus lourd (par exemple, un autre verre) sur les morilles pour les maintenir submergées. Laisser tremper les morilles pendant un minimum de 30 minutes.

Filter l’eau des morilles pour retirer les grains de sable et réserver. Hacher grossièrement les morilles. Hacher l’oignon.

Dans une poêle, chauffer le beurre avec l’huile, lorsque le corps gras est bien chaud, ajouter l’oignon et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajouter le poulet haché et le faire doré. Saler et poivrer. Ajouter le riz et brasser pendant 1 minute. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire presque à sec.

Ajouter l’eau des morilles, puis un peu de bouillon en brassant continuellement le riz. Quand le liquide est presque totalement absorbé, rajouter du bouillon et ainsi de suite jusqu’à ce que le riz soit tendre. Quand le riz à la texture désirée, verser la crème. Saler et poivrer au besoin. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous pourriez réaliser cette recette avec du poulet coupé en dés.

Et vous, est-ce que vous trouvez que le grand air aide à faire dormir?

Réaménager autrement…

Lors d’un repas chez mes beaux-parents, ma belle-mère nous a appris que leur ancienne maison était à vendre. La propriété ne semble pas avoir trop changée depuis que mes beaux-parents l’ont quitté. Quelqu’un a émis la possibilité de la transformer en deux appartements et nous nous sommes mis à imaginer les réaménagement nécessaire pour réaliser ce projet. J’ai trouvé cette conversation inhabituelle dans ma belle-famille des plus plaisantes.

Dans un autre contexte, je vous propose une recette d’émincé au poulet au citron et au basilic. Il s’agit d’une petite improvisation que nous avons bien aimé.

Emincé de poulet au citron et au basilic
Émincé de poulet au citron et au basilic
Pour 3 personnes

300 g de poitrine de poulet
1 cuillère à soupe d’huile végétale
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
½ tasse ou 125 g de bouillon de poulet
¼ de tasse ou 62 g de crème à cuisson ou entière
1 citron (zeste et jus)
1½ cuillère à soupe de basilic frais ciselée
1 pincée de piment moulu (facultatif)
Sel et poivre

Couper les poitrines de poulet en dés.

Dans une poêle, chauffer l’huile. Quand le corps gras est chaud, griller le poulet sur toutes les faces. Saler et poivrer. Déglacer la poêle avec le vin blanc et laisser réduire de moitié. Ajouter le zeste du citron et le piment moulu, mouiller avec le bouillon de poulet. Porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter jusqu’à ce que le poulet soit cuit.

Ajouter la crème. Ajouter le jus de citron, commencer par 1 cuillère à soupe puis augmenter selon votre goût*. Ajouter le basilic et poursuivre la cuisson pendant 1 ou 2 minutes. Saler et poivrer au besoin. Servir sur un lit de riz et déguster avec plaisir.

*J’ai mis l’équivalent d’un demi-citron de bonne taille.

Et vous, imaginez-vous des modifications dans des maisons que vous connaissez qui n’auront probablement jamais lieu?

Qu’en restera-t-il?

Récemment, je me suis interrogée sur mon blog. Qu’arriverait-il si je le perdais ? Au fil des ans, c’est quand même devenu ma banque de recettes, mon livre de cuisine que je peux consulter de partout ou presque. J’y ai consigné plus de 1500 recettes, certaines se trouvent ailleurs sur Internet, certaines ont disparus du web et quelques unes sont uniques puisque je ne les ai pas notées ailleurs. C’est quand même un travail colossal qui se trouve derrière mon humble blog. J’espère qu’il perdura encore longtemps, surtout que cette semaine, il fête ses 15 ans!

Aujourd’hui, je vous propose une recette de boeuf bourguinon à la mijoteuse. Il s’agit d’une recette de Ricardo issu de son magazine volume 16, numéro 3 que j’ai réalisé à la mijoteuse plutôt qu’au four.

Boeuf bourguinon à la mijoteuse
Boeuf bourguinon à la mijoteuse
Pour 6 personnes

3 cuillères à soupe ou 40 g de beurre
3 cuillères à soupe ou 27 g de farine
140 g de lardons
1,1 kg de palette de boeuf désossée coupé en cubes
225 g de champignons de Paris
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 oignon
3 carottes
2 gousses d’ail
3 cuillères à soupe de Brandy ou de Cognac
1 tasse ou 250 g de vin rouge*
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf*
1 branche de thym
1 feuille de laurier

Dans un bol, mélanger le beurre et la farine. Éplucher et couper en cubes les carottes. Hacher l’oignon et l’ail. Trancher les champignons. Réserver.

Dans une poêle ou une casserole, chauffer l’huile et dorer la moitié de la viande. Saler et poivrer. Répéter l’opération avec l’autre partie de la viande. Déposer la viande dans la mijoteuse. Ajouter les champignons et les cuire jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Retirer de la poêle et les déposer dans la mijoteuse.

Dans la même poêle, dorer les lardons, l’oignon et les carottes. Ajouter l’ail et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Déglacer avec le Brandy et laisser réduire presqu’à sec. Ajouter le vin et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf ainsi que le mélange de beurre et de farine. Porter à ébullition. Verser dans la mijoteuse et ajouter le thym et la feuille de laurier.

Couvrir la mijoteuse et cuire à basse température pendant 8 heures. Servir avec des pâtes ou de la purée et déguster avec plaisir.

*Il est possible de réaliser cette recette sans mijoteuse et de la cuire au four. Dans ce cas il faut doubler les quantités de vin et de bouillon de boeuf. Il faut glisser la casserole à couvert dans un four préchauffé à 165°C (325°F) pendant 1 heure, puis pendant 30 minutes à découvert. Il faut ajouter les champignons pendant les 30 dernières minutes de cuisson.

Dites-moi, par quelle recette avez-vous découvert mon blog?

Les effets du changement d’heure…

Samedi dernier, mon chéri m’a parlé d’un article qui soulignait qu’il y avait une augmentation des incidents cardio-vasculaires lors des changements d’heure. Sur le coup, je me suis dit que c’était un autre argument pour abolir le changement d’heure et que je n’étais pas vraiment à risque pour le moment. Sauf que dimanche dernier, jour du changement d’heure en Europe, je me suis ramassée aux Urgences! Non, je n’ai pas eu un problème cardio-vasculaire, mais un problème de santé bénin, imprévisible et extrêmement douloureux. Je me suis retrouvée sous perfusion assez rapidement avec des anti-douleurs dont de la morphine. Après de multiples prises de sang (oui, j’ai découvert l’existence de la prise de sang dans l’artère), quelques analyses, quelques heures, quelques examens et des douleurs sacrément persistantes, mon diagnostic a été établi et ce fût un soulagement de connaître la cause. Après un peu plus de 6 heures à l’hôpital, j’ai pu rentrer chez moi avec la consigne de me ménager. J’ai respecté les consignes, mais je pensais qu’après 48 heures, je me sentirai beaucoup mieux comme souvent quand je suis malade. À mon grand étonnement, j’ai traîné de la fatigue toute la semaine. J’ai revu le médecin et il m’a informé que c’était normal que j’avais vécu un des trucs les plus douloureux à sa connaissances. Bref, on en apprend tous les jours et c’est pourquoi dimanche dernier, je n’ai pas écrit cet article.

Je vous propose une recette de pâtes aux crevettes. J’ai pris cette recette sur le site Foodette.

Pâtes marinières aux crevettes
Pâtes marinières aux crevettes
Pour 2 personnes

220 g de crevettes crues décortiquées
2 portions ou 160 g de pâtes longues
⅓ de tasse ou 90 g de vin blanc
1 ou 2 échalotes
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Persil au goût
2 pincées de piment de Cayenne
Sel et poivre

Éplucher et couper finement l’échalote ainsi que l’ail.

Dans une casserole, porter l’eau à ébullition pour cuire les pâtes. Saler l’eau et cuire les pâtes selon le temps indiqué par le fabricant.

En parallèle dans une poêle, chauffer l’huile d’olive. Ajouter l’ail et l’échalote, puis faire revenir pendant 2 à 3 minutes. Ajouter les crevettes et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Saler et poivrer. Déglacer avec le vin. Ajouter du persil dans la poêle et poursuivre la cuisson pendant 2 à 3 minutes. Baisser le feu.

Égoutter les pâtes en conservant un peu d’eau de cuisson. Ajouter les pâtes à la poêle, le piment de Cayenne et mélanger. Au besoin, ajouter un peu d’eau de cuisson allonger la sauce. Ajouter du persil si désiré et servir. Déguster avec plaisir.

Et vous, est-ce que vous pensez qu’il y a plus de gens qui se présentent aux Urgences lors des changements d’heure?

Les détails, tout est dans les détails!

Il y a quelques jours, je vous ai parlé que d’une bolognaise que j’ai préparé pour faire des lasagnes dans le cadre d’une activité dans mon village. On se dit qu’une recette est une recette et pourtant, ce n’est pas le cas. Nous avons préparé la bolognaise séparément et l’idée était d’avoir quelque chose d’uniforme pour que les lasagnes se ressemblent toutes à la fin. J’avais une liste d’ingrédients et c’est tout. En discutant avec la personne qui m’a transmis la recette, j’ai quand même demandé comment elle coupait les carottes et les champignons. J’ai compris qu’elle les coupait finement, mais pas comme je l’avais imaginé. J’ai tendance à couper très finement mes légumes, voire en brunoise. Donc, c’est souvent beaucoup plus petits que ce qu’on attend. J’ai décidé de faire un peu plus grossier qu’à mon habitude et ainsi gagner un peu de temps. J’ai coupé le tout et j’ai fait mes recettes. Sauf qu’après coup, j’ai appris qu’elle tranchait simplement les champignons et qu’elle coupait en brunoise les carottes pour les faire disparaître dans la sauce. Résultat, la bolognaise n’était pas aussi uniforme que je l’avais espéré. Et je ne parle pas des ingrédients qui manquaient dans la liste de départ : « Je mets aussi de la pâte de tomates et un peu de bouillon de boeuf ». Ce n’était pas indiqué… Vous voyez deux personnes peuvent lire la même recette (ou liste d’ingrédients dans ce cas) et arriver à deux résultats différents, mais heureusement similaire!

Je vous propose donc la recette de sauce bolognaise au vin rouge comme je l’ai fait la première fois. Ensuite, si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter ¼ de tasse ou 60 g de bouillon de boeuf ainsi que 5 cuillères à soupe ou 75 g de pâte de tomates dans la recette.

Bolognaise au vin rouge
Bolognaise au vin rouge
Pour 4 personnes

400 g de boeuf hachée
75 g de lardons ou de bacon
½ barquette ou 125 g de champignons de Paris
1 boîte d’environ 540 ml ou 400 g de tomates en dés
  ou concassées
1 carotte
2 gousses d’ail
1 oignon
¾ de tasse ou 187 g de vin rouge (Pinot, Syrah, Merlot, etc.)
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre

Couper en petits dés, les champignons* et la carotte. Hacher l’oignon et l’ail.

Dans une casserole, chauffer l’huile d’olive. Quand le corps gras est bien chaud, faire revenir les lardons. Quand les lardons sont dorés, les retirer de la casserole et les réserver sur une assiette.

Ajouter les champignons, la carotte et l’oignon. Cuire pendant 10 minutes en brassant régulièrement. Saler et poivrer. Ajouter la viande et la faire griller. Incorporer l’ail et poursuivre la cuisson pendant 1 minute.

Déglacer avec le vin rouge. Remettre les lardons dans la casserole et laisser réduire de moitié. Ajouter les tomates en dés et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter pendant 30 à 40 minutes ou jusqu’à ce que la consistance de la sauce vous plaise. Saler et poivrer au besoin.

Servir sur des pâtes et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez aussi trancher les champignons si vous préférez. Il est également possible de rajouter une branche de céleri dans la recette.

Et vous, utilisez-vous autant de vin dans votre bolognaise?